Dans ce nouvel opus, l’auteur met en scène le héros TONY et CECILIA l’héroïne tombés amoureux l’un de l’autre et qui connaîtront plusieurs péripéties avant de voir leur destin lié à jamais. TONY connaîtra la prison, ce qui fera qu’il arrête ses études en médecine ; CECILIA suivra le mauvais conseil de son amie, JEZABEL, et vivra un calvaire sans nom à la recherche d’une vie meilleure à l’étranger. Tout tournera au vinaigre pour elle jusqu’à ce qu’elle aura un enfant d’une relation forcée, pour ne pas citer le viol, de l’un de ses bourreaux. Finalement, les destins séparés momentanément de TONY et CECILIA finiront encore par se croiser, après moultes tergiversations surtout du côté de TONY qui tenait à son honneur et à celui de sa famille, refusant ainsi d’épouser CECILIA qui a eu un enfant déjà. Il finira par revenir au bon sens et à laisser l’amour primer sur tout.
Oui, l’amour et rien que l’amour. Qui aime peut tout parce que l’amour est tout. L’apôtre Paul n’a pas eu tort de nous proposer son hymne à l’amour de 1 Co 13, 1-13 dont un extrait dit exactement ceci : » L’amour prend patience, l’amour rend service, il ne jalouse pas, il ne plastronne pas, il ne s’enfle pas d’orgueil, il ne fait rien de laid, il ne cherche pas son intérêt, il ne s’irrite pas, il n’entretient pas de rancune(…) Il excuse tout, il croit tout, il espère tout, il endure tout ». Voilà pourquoi au nom de son amour pour CECILIA, TONY acceptera de devenir « le père » de l’enfant de CECILIA. Qui sait ce que deviendra cet enfant? Un autre Steve Jobs? Dieu seul le sait ! Qu’à cela ne tienne, TONY a tout assumé au nom de l’amour. Il nous apprendre( apprend) qu’il faut toujours et déjà de l’amour et il faut aimer sans cesse. Dans notre monde où tout le monde vise le bonheur, le bien-être dans ses multiples acceptions, les héros de ce roman nous font voir que rien ne s’obtient sans engagement, sans effort tenace. Chacun de nous a son destin à sa portée et il faut se battre bec et ongles l’atteindre. Et dans ce combat, nous avons et nous pouvons en tout temps compter sur Dieu. Nous avons à le prier pour qu’il nous soutienne. Chacun est invité à ne pas se fatiguer en chemin, à ne pas lâcher du lest.
La paresse, le découragement et le manque d’effort doivent disparaître de nos vies si nous voulons réaliser nos rêves et rejoindre notre idéal de vie. Et Josué Mofula n’a pas eu tort de nous faire voir la fermeté de CECILIA face aux difficultés qu’elle a rencontrées, lesquelles ne l’ont pas empêchée d’atteindre son objectif d’être unie à jamais à TONY. Ainsi écrit-il : » Durant ces 48 heures, CECILIA était enfermée dans cette baraque comme une esclave. Elle « avait l’air de revenir de pontoise ». Plusieurs interrogations taraudèrent son esprit. Mais elle commença à comprendre qu’en faisant foi à la proposition de sa copine JEZABEL, c’était une aventure de mauvais goût. Elle avait donc mordu à l’hameçon en croyant au Père Noël comme une gamine naïve. Elle pria le bon Dieu et se résolut de se débattre à tout prix, plutôt que de se résigner et de voir son destin égrugé… ».
Aussi dans la vie, dans le vivre-ensemble, il faut avoir de bons amis et de bonnes amies. Les mauvaises amitiés sont susceptibles de nous pourrir la vie, comme c’est le cas de JEZABEL pour CECILIA; tandis que les bons amis, à l’instar de JOHNY pour TONY dans ce roman, sont ceux qui éclairent nos parcours et nos vies par leurs bons conseils et leurs bonnes orientations. C’est grâce aux échanges avec son ami JOHNY que TONY a pu comprendre qu’il ne devrait pas laisser filer le destin de le voir uni à jamais à CECILIA ! Ce roman tombe donc à point nommé pour instruire plus d’un jeune qui veut atteindre son destin, en se battant au jour le jour pour sa réussite, passant même par l’utilisation de réseaux sociaux pour essayer de construire de ponts ou d’atteindre ceux qui sont loin de nous. En même temps, dans ce roman, nous sommes aussi interpelés à plus d’un égard pour la bonne utilisation de ces réseaux sociaux (facebook, whatsapp, etc.)parce que leur mauvais usage est très nocif aussi pour nos relations humaines ou notre propre image. J’invite donc humblement les uns et les autres à lire ce roman de José Mofula, écrit dans un style clair, simple et avec précision afin qu’il nous aide dans notre manière de lutter au quotidien pour notre destin. Chapeau bas à l’auteur et bonne lecture à toutes et à tous !
P. Patrick NSHOLE, ssp