La science, dans son acceptation moderne, est de portée significative dans le développement des sociétés depuis l’Antiquité jusqu’à l’Époque contemporaine. Elle marque et détermine les modes de vie des ces sociétés. En un sens, on pourrait dire qu’elle occupe une place décisive dans la vie des sociétés et influence leur culture. Elle a un véritable impact sur la culture. Un tel impact est manifeste no seulement dans la vie concrète des sociétés humaines, mais il est aussi surtout au cœur des réflexions et des discussions des sciences et des philosophes. Le professeur Jean-Chrysostome Akenda s’est beaucoup intéressé à ce qui caractérise la science. Dans son Épistémologie structuraliste et comparée, il écrit: » ce qui caractérise originairement la science, c’est l’idée d’une connaissance vraie ». Il poursuit sa réflexion en relevant que l’ examen des registres de l’histoire des sciences montre que les explications des phénomènes proposées par les sciences changent avec le progrès de celles-ci. Par exemple, la vérité newtonienne sur la trajectoire est différente de celle d’Einstein relative au mêle objet. Une telle contingence remet en question l’unicité du vrai en tant que caractéristique de toute connaissance scientifique. La vérité serait plutôt plurielle. Cette idée de science comme connaissance vraie, ou plus exactement comme vérité indivisible, d’une part, et le changement au fil du temps d’explications des phénomènes fournies par les sciences, d’autre part, poussent Akenda à considérer qu’on peut pour cette raison « lire l’histoire des sciences comme l’histoire de changement des paradigmes qui a conduit tout à la fois au scepticisme, au pragmatisme et à l’anarchisme. Pendant que les sceptiques se résignent à reconnaître qu’aucune connaissance scientifique n’est réellement fondée et ne saurait être reconnue par conséquent comme définitive, les pragmatistes réduisent la vérité d’une science au succès des actions qu’elle permet de projeter et d’accomplir, et les plaidoyers de l’anarchisme épistémologique militent pour une pluralité des méthodes de vérité non réglementable selon le critère universel. Les vérités scientifiques n’auraient pour eux de validité que contextuelle et ne peuvent être par conséquent généralisées ».
Science et culture
10,00 $
Revue philosophique de Kinshasa, Kinshasa philosophical review nouvelle série, volume 3 ( février 2020). Dans sa pensée philosophique, Akenda met un accent sur les concepts de science et de culture où s’étend la rationalité, notamment dans sa capacité de théorisation et de la mise en œuvre de l’intelligibilité. Il déploie une réflexion remarquable sur le rôle, la place et la particularité ses sciences de la culture dans le champ de l’épistémologie contemporaine. Les textes réunis dans ces mélanges offerts à l’occasion de la célébration de l’éméritat du professeur Jean-Chrysostome AKenda aborde ces deux axes qui ont davantage marqué ses écrits et sa carrière académique: science et culture.
10 en stock
UGS :
ISBN 9782380530094
Catégories : Recherches scientifiques africaines, RECHERCHES SCIENTIFIQUES ET THEOLOGIE
Description
Informations complémentaires
Poids | 0,4 kg |
---|---|
Dimensions | 16,8 × 23,5 cm |
Année d'édition | |
Auteur | |
Éditeur | |
ISBN |
9782380530094 |
Nombre de pages |
304 |
Avis (0)
Soyez le premier à laisser votre avis sur “Science et culture” Annuler la réponse
Avis
Il n’y a pas encore d’avis.