Il y a 2 500 ans, les Grecs inventaient la raison. Confiants dans la capacité de l’esprit humain à découvrir la vérité, ils imaginaient une société où les hommes pouvaient se gouverner par eux-mêmes, au nom d’une nouvelle conception de la justice et du bien commun.
Quelles idées les sociétés européennes sont-elles allées puiser dans ce lointain héritage antique ?
L’essor du christianisme a-t-il favorisé l’apparition d’une nouvelle conception du pouvoir en Occident ? Peut-on identifier une « renaissance médiévale » européenne annonçant les conceptions modernes de la philosophie et du droit ?
Les idées sur la liberté proclamées au XVIIIe siècle sont-elles l’aboutissement de changements culturels plus profonds ?
Croisant l’analyse du temps long avec l’étude des conflits, des révolutions et des luttes sociales, il offre une synthèse remarquable de la « grande transformation » qui a vu éclore les idées de la modernité démocratique, sans jamais tomber dans une lecture radieuse de notre passé.
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