Osez grand

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Aristote pense que le courage se situe au milieu de deux défauts – « la lâcheté et la témérité ». Pour ce philosophe, le lâche est celui qui n’y va pas, car il sait toujours trouver les bonnes raisons de ne pas y aller

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Description

Aristote pense que le courage se situe au milieu de deux défauts – « la lâcheté et la témérité ». Pour ce philosophe, le lâche est celui qui n’y va pas, car il sait toujours trouver les bonnes raisons de ne pas y aller. Cela nous permet de dégager l’essence du contraire de la lâcheté, qui est le courage. En effet, là où le lâche abandonne, le courageux fonce.

Rappelons cependant que le courage n’est ni une na­ture innée ni une essence, c’est simplement un déter­minisme, une force qui pousse vers un objectif. Une force qu’on peut acquérir avec la volonté.

C’est ainsi que nous voyons comment, dans le temps et l’espace, les femmes et les hommes ont montré ce dont ils sont capables dans les domaines d’invention et de création. Ces femmes héroïnes, audacieuses, courageuses, entrepreneurs ont non seulement mar­qué leur époque, mais aussi l’histoire comme créa­trices, artistes, chercheuses, exploratrices, bienfai­trices, chacune à sa manière.

Faire preuve de courage, c’est vaincre la peur, et avec audace oser vraiment être et devenir. « Il faut beau­coup de courage pour oser être heureux pleinement. Il est plus facile, mais plus lâche, de se contenter d’un petit bonheur routinier que rien ne vient déranger », disait Marcelle Bourgeault. Pour André Comte-Spon­ville, dans son livre Petit traité des grandes vertus, le courage se manifeste par la volonté d’agir quel que soit le danger découlant de l’action à mener.

Grâce au courage et à la persévérance, tant de femmes ont fait des prouesses dans l’histoire du monde. On se souviendra de Rosalind Elsie Franklin, une juive qui invente une machine qui permet d’ex­poser l’ADN aux rayons X et parvient à mettre au jour l’existence de deux brins distincts, A et B, à l’aide d’une série de photos.

Et en Afrique, Taytu Betul, symbole du panafrica­nisme, à Addis-Abeba, capitale de l’Éthiopie et siège de l’UA, a été fondée par une femme, la même qui avait joué un rôle fondamental dans la victoire éthio­pienne face à l’invasion italienne, en 1896.

Pourquoi ne pas citer Hannah Arendt, une théo­ricienne de la politique allemande ? Son essai Du mensonge à la violence fait une distinction importante entre pouvoir et violence, mais son œuvre la plus cé­lèbre est probablement Condition de l’homme moderne. Dans ce livre, elle montre comment l’action politique est un moyen d’atteindre la liberté.

Qui peut méconnaître l’audace, le courage et la bra­voure de la femme congolaise qui jour et nuit ose, risque, recommence, crée, invente les voies et moyens pour la survie de sa famille ? Oui, avoir du courage, c’est oser faire des choses qui sont hors du commun, et pouvant être utiles aux autres.

Il est temps que les femmes se mobilisent pour oser protéger et défendre la vie qu’elles ont donnée. Qu’elles osent la déconstruction des antivaleurs pour les valeurs, de la médiocrité à l’excellence, car la vocation de la femme c’est de sauver l’humanité. C’est la raison de notre magazine qui se veut bien un écho des femmes et pour les femmes en associant l’homme, collaborateur de la femme

Informations complémentaires
Dimensions 19,5 × 27 cm
Année d'édition

Auteur

Éditeur

ISBN

978-2373-60119-0

Nombre de pages

30

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